We-Care, un projet éducatif audiovisuel pour les services de néonatologie

Développé en 2015 par le CHC à Liège et le ZOL à Genk, le programme audiovisuel éducatif “We-Care” remporte un franc succès, tant auprès des parents que des soignants.

Ce projet vise à impliquer davantage les parents dans les soins apportés aux enfants, et ce, quel que soit leur âge. Il a aussi pour objectif de favoriser des séjours hospitaliers plus courts.

shutterstock_200480408Le programme est constitué de deux parties. La première partie se déroule à l’hôpital : quelques jours après la naissance de leur enfant, les parents disposent d’une tablette pour visionner le programme. En complément à la prise en charge assurée par l’équipe de néonatalogie, ils peuvent y visionner des vidéos de mise en situation, ainsi que divers témoignages de soignants et de parents qui ont vécu la prématurité de leur enfant dans le même hôpital. Une cinquantaine de vidéos sont proposées, abordant divers thèmes relatifs aux nourrissons et à leurs besoins. Le but étant d’informer les parents, mais aussi d’ouvrir la discussion avec l’équipe.

La seconde partie du programme concerne le suivi post-hospitalier. Lorsque les parents rentrent chez eux, ils reçoivent par mail des liens pour visionner des vidéos d’informations adaptée à l’âge de leur enfant. Les conseils sont donnés par le spécialiste qui s’est occupé du bébé, dans le centre où il a séjourné.

Ce projet a déjà remporté un franc succès et s’étend progressivement à d’autres hôpitaux. Il offre assurément une réponse à un besoin d’informations des parents.

 

Des robots pour les enfants hospitalisés

Dans un article précédent, nous évoquions l’utilisation d’un robot au CHR de La Citadelle à Liège, notamment pour assurer l’accueil des enfants en pédiatrie. Aujourd’hui, 17 services pédiatriques pourront bénéficier de l’aide de ces robots humanoïdes : de nouvelles technologies qui contribuent à augmenter la qualité de la prise en charge. En effet, le robot peut expliquer les soins de manière ludique et didactique, simuler une prise de sang ou encore distraire le petit patient lorsqu’il est soigné. Il crée une complicité avec l’enfant, notamment par des chants et des danses.

Les infirmiers reçoivent une formation d’1h30 afin de maîtriser l’utilisation du robot, qui devient ensuite leur assistant pour contribuer à dédramatiser les actes médicaux.

Sources : RTBF.be et Le Soir (23/10/15, L. Theunis)

 

L’école à l’hôpital : un atout scolaire et thérapeutique

En Belgique, la première ‘classe à l’Hôpital’ remonte aux années 50. Depuis lors, les initiatives d’école à l’hôpital se sont largement étendues dans les institutions du pays, pour assurer également un accompagnement au domicile des enfants malades. De nombreux projets sont aujourd’hui gérés par l’association Ecole à l’Hôpital et à Domicile (EHD), qui comporte à ce jour près de ecole500 collaborateurs bénévoles. Pour les enfants atteints d’une pathologie lourde, qui ne peuvent fréquenter un établissement scolaire, cette initiative revêt de nombreux atouts. Elle permet à l’enfant de poursuivre son cursus scolaire, tout en contribuant à son bien-être psychologique : le fait de continuer à apprendre comme ses amis est bon pour le moral, ce qui a également un impact positif sur les réponses aux traitements. Pour plus d’infos sur l’association : http://www.ehd.be/

L’art de distraire les enfants lors les soins

L’association Sparadrap propose cette vidéo pour sensibiliser le public et les professionnels à la démarche de distraction des enfants durant les soins. Un support qui démontre également l’importance d’impliquer les parents dans le processus.

[youtube width= »800″ height= »315″]https://www.youtube.com/watch?v=agbnHURvBh0[/youtube]

Nounours est hospitalisé !

La clinique des nounours est une initiative menée aux Cliniques universitaires Saint Luc, dont l’objectif est à la fois ludique et pédagogique : il s’agit d’assurer la prise en charge hospitalière de Nounours pour faire découvrir le monde médical aux enfants et dédramatiser ainsi l’intervention hospitalière.  Un projet qui donne aussi l’occasion aux étudiants en médecine d’adopter la meilleure attitude possible en présence d’enfants, mais aussi d’anticiper les réactions et questions susceptibles d’être posées par les petits.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9QDu1xLbJWY[/youtube]

 

Découvrez le site du projet : http://www.clinique-des-nounours.be

 

Gluciweb : un site éducatif pour le patient diabétique

Les outils digitaux sont de plus en plus sollicités pour encourager l’empowerment du patient.  C’est notamment le cas du site Gluciweb, créé par l’association « Les Diablotines ». Il propose des outils ludiques gratuits pour éduquer le jeune patient diabétique :

Cette plate-forme éducative se veut complémentaire à l’éducation thérapeutique assurée par les professionnels de santé.

Gluciweb

L’enfant hospitalisé : comment l’impliquer davantage dans le processus de soins ?

Pour un enfant – comme pour de nombreuses personnes – l’hospitalisation peut être une épreuve particulièrement angoissante. Il est en manque de repères, confronté à la peur de l’inconnu, à la peur de souffrir…et il manque souvent d’informations. C’est ainsi que sur le blog Alors voilà – journal de soignés-soignants réconciliés, Baptiste Beaulieu nous livre ce témoignage d’un enfant hospitalisé, rappelant son besoin d’être informé : « Pourquoi, quand j’ai mal, on me dit « Chutt » ou « ça va aller » ou « mais non, mais non » ? ».

Pour favoriser l’approche orientée « jeune patient », l’association Sparadrap développe régulièrement des outils et formule des recommandations à l’attention des professionnels. Un article revient notamment sur les inquiétudes les plus fréquentes des enfants lors des soins, et les conseils pratiques pour diminuer la peur et la douleur.

La liberté des « petits choix »

Il est rare que le monde médical sollicite l’avis des enfants lorsqu’ils sont pris en charge. Bien sûr, s’il est normal de ne pas leur laisser le choix des actes médicaux à poser, il est toutefois possible de leur laisser une part de liberté en formulant des « petits choix » : la position du lit, l’intensité de la lumière, le choix entre deux positions au moment des soins, etc … Un processus qui tend à augmenter le sentiment de confiance et à conforter l’enfant dans son droit de s’exprimer. Voir l’article à ce sujet sur le site de Sparadrap, qui conseille également aux professionnels d’échanger leur expérience sur de telles pratiques.  N’hésitez pas à nous faire part de ce qui se fait dans votre institution, nous relayerons l’information sur ce site.

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