Soins Palliatifs : formations et plateforme d’e-learning pour les soignants et accompagnants
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Vers une amélioration de l'expérience du patient à l'hôpital
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A l’hôpital de Chartres, les patients du service de soins palliatifs peuvent relater leur histoire de vie avec l’aide d’un biographe. Une initiative qui est l’occasion de dire au revoir en laissant un souvenir aux proches. [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9VMsKC5bil0[/youtube]
Nous l’évoquions dans un article en juin dernier, les soins palliatifs connaissent une évolution. Alors que la loi relative aux soins palliatifs n’avait encore jamais été modifiée depuis 2002, les réalités de terrain et les mentalités ont changé. Une nouvelle loi a été publiée en août dernier : une adaptation législative qui devrait amener à débuter les soins palliatifs plus précocement. Dans notre pays, des études ont mis en évidence que les soins palliatifs sont commencés bien trop tardivement, alors que les besoins sont présents plus tôt. L’étude FLIECE**, menée en Flandre, a permis d’objectiver la situation : pour les affections non cancéreuses (par ex. une insuffisance cardiaque), les soins palliatifs débutent en moyenne 10 à 12 jours avant le décès du patient. Pour les pathologies cancéreuses, le recours à de tels soins a lieu en moyenne 3 semaines avant le décès. C’est deux fois plus tard que dans d’autres pays comme les Etats-Unis. La nouvelle loi élargit le concept des soins palliatifs en ne le limitant plus à la ‘fin de vie’. Une modification législative qui devrait mener, sur le terrain aussi, à une modification des pratiques. Pour faciliter le processus, un outil vient d’être mis au point afin d’identifier les
Début juin, la Commission de la Santé de la Chambre a approuvé à l’unanimité une proposition de loi qui élargit la définition des soins palliatifs pour ne plus les limiter aux quelques semaines de fin de vie du patient. La proposition vise à créer une culture dans laquelle le médecin traitant, qu’il soit généraliste ou spécialiste, évoquera les soins palliatifs à un stade précoce, alors que le traitement est encore en cours. Une approche qui pourrait être plus adaptée, notamment pour les cas de maladies neurologiques, cardiaques ou pulmonaires chroniques. La proposition adoptée retient le caractère avancé ou terminal de la maladie et insiste sur le caractère pluridisciplinaire de l’approche palliative : les soins ne seront pas limités aux seuls aspects médicaux, mais intègreront un accompagnement psychique, social, moral, existentiel et, le cas échéant, spirituel du patient et de ses proches. Une évaluation budgétaire est en cours, les résultats sont attendus au mois d’octobre. La formule pourrait revenir ensuite devant le Parlement.