L’attitude du médecin face au patient

Un article paru dans Le Figaro évoque l’attitude du médecin en consultation et l’impact de son comportement sur la santé du patient. Dans certains pays, les futurs médecins sont davantage sensibilisés à l’empathie et l’écoute, à l’importance de laisser parler son patient, de se positionner physiquement face à lui, d’interpréter son langage non-verbal… un rappel qui peut s’avérer important quand on sait qu’une étude canadienne a démontré qu’un patient décrivant ses symptômes serait interrompu, en moyenne, au bout de dix-huit secondes !

Découvrez l’article paru sur le site du Figaro.fr le 4 mai 2014 : « L’attitude du médecin avec son patient a un impact sur sa santé »

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Le patient connecté, acteur engagé de sa santé

Le digital permet aujourd’hui à chacun de devenir davantage acteur de sa santé, de gagner en autonomie et en qualité de vie. Du côté des patients hospitalisés, une étude menée au CHU de Clermont-Ferrand en pneumologie a démontré que l’usage d’outils connectés permet de simplifier le travail des infirmières et de générer un gain de temps de plus d’une semaine par an et par infirmière !

Lionel Reichardt, bloggeur dans le domaine de l’e-santé évoque les tendances actuelles et la situation en France : découvrez son interview.

E-sante

Quand l’appétit va, tout va !

Dans le cadre de son stage aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg en 2012, la jeune designer Anne-Laure Desflaches a proposé un projet intitulé « Quand l’appétit va, tout va ! ».  Son objectif ? valoriser les repas hospitalier en travaillant sur la vue, le toucher et l’ergonomie, pour aider les patients à retrouver l’appétit.  Sans remettre en cause le contenu alimentaire, elle tente de valoriser le travail des cuisiniers en se focalisant sur la présentation des plateaux-repas, le choix de la vaisselle, l’espace de la chambre, la table, l’élaboration de menus personnalisés : «  Je suis convaincue que l’anonymat du plateau repas est l’une des choses qui provoquent méfiance et préjugés de la part des patients à propos de la manière dont les plats sont préparés. En mêlant sensations nouvelles ou retrouvées, évocations littéraires ou artistiques, je souhaite amener le patient à redécouvrir son repas… Le plaisir, invité à la table hospitalière, permettrait alors une expérience sensible, le temps d’un repas, le mangeur peut s’abstraire de sa condition de patient (…) il est nécessaire de conjuger la découverte d’une expérience nouvelle et une approche du repas conservant une familiarité, proche du modèle connu. Cela touche aux nombreux outils de la mise en appétit, que ce soit la forme générale du repas, les contenants, la table, les couverts, le menu, l’environnement spatial (…) Revaloriser l’image des acteurs du repas et donc de l’hôpital peut être une manière de ré-humaniser le repas hospitalier. » 

Découvrez le mémoire complet de Anne-Laure Desflaches