L’hôpital Imelda récompensé par l’accréditation NIAZ-Qmentum

L’hôpital Imelda, situé à Bonheiden, vient d’obtenir le label de qualité international NIAZ-Qmentum. Cette accréditation atteste de la qualité et de la sécurité des soins, ainsi que d’une culture de travail orientée vers l’amélioration continue.

shutterstock_304058642Le NIAZ (Instituut voor Accreditatie in de Zorg) agrée uniquement les établissements de soins en Hollande et en Flandre. L’audit mené à Imelda a évalué près de 2000 critères, dont l’identification correcte des patients, la sécurité en termes de politique du médicament, l’hygiène hospitalière et la prévention des infections, le fonctionnement des urgences et de l’imagerie médicale, etc. L’hôpital avait débuté son parcours d’accréditation en 2012. L’ensemble des collaborateurs ont été impliqués dans le processus.

Nous avions évoqué cette thématique dans un article précédent, détaillant l’accréditation de l’hôpital le plus gentil des Pays-Bas.

Retrouvez également la synthèse de notre atelier thématique ASPE, organisé en 2014 : utilisation des outils ASPE  pour l’accréditation.

Un premier hôpital wallon reçoit l’accréditation ACI

En décembre 2016, le Centre Hospitalier de Mouscron a été le premier hôpital général wallon à se voir décerner le niveau Or de l’Accréditation Canada International (ACI). L’ACI est reconnue internationalement pour aider les établissements de santé à améliorer leur performance dans une perspective de satisfaction des patients, et oriente les initiatives de qualité et de sécurité. Cet organisme indépendant accrédite les institutions de soins de santé au Canada et dans le monde entier depuis plus de 55 ans.

L’hôpital est évalué par période de 3 ans et l’ACI propose trois niveaux d’accréditation (Or, Platine et Diamant). Les normes et critères sont catégorisés en prévention, gouvernance, gestion des risques, amélioration de la qualité, de la sécurité des patients, etc.

shutterstock_379471555L’institution avait introduit la demande d’accréditation auprès de l’ACI en janvier 2015.  Dès juin 2015, elle a procédé à une ‘GAP analysis’ (analyse des écarts) et à une auto-évaluation sur base des référentiels proposés afin d’évaluer la situation initiale de l’institution. La première visite simulée s’est déroulée en mars 2016 et la visite d’accréditation a eu lieu en novembre 2016 : 5 experts ont évalué le niveau de qualité et de sécurité de l’institution hospitalière.

Pour obtenir cette première accréditation, le CHM a travaillé sur 20 référentiels qui reprenaient plus de 2000 critères.  L’accréditation Or a été octroyée pour une durée de 3 ans (2016-2019).

Pour obtenir des informations supplémentaires sur l’accréditation canadienne : voir le site de l’ACI

Retrouvez la synthèse de notre atelier thématique ASPE sur l’accréditation, organisé en 2014.

L’art de distraire les enfants lors les soins

L’association Sparadrap propose cette vidéo pour sensibiliser le public et les professionnels à la démarche de distraction des enfants durant les soins. Un support qui démontre également l’importance d’impliquer les parents dans le processus.

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Impact de la décision médicale partagée

Ces dernières années, plusieurs études se sont penchées sur l’implication du patient dans le choix de son traitement : elle permettrait notamment d’éviter l’abus d’antibiotiques et tendrait à réduire l’anxiété du patient, plus en confiance quand il a été concerté pour un traitement. Toutefois, il a également été démontré qu’en consultation, un patient qui décrit ses symptômes serait interrompu au bout de 18 secondes en moyenne ! Une situation qui révèle que si les compétences relationnelles sont abordées lors des études de médecine, elles restent accessoires et peu évaluées, alors qu’elles s’avèrent primordiales pour une prise en charge orientée patient.

Retrouvez l’article paru dans le Figaro Santé à ce sujet.

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Une information personnalisée pour mieux gérer la maladie

Le Professeur Carmen Loiselle (Chaire de recherche en oncologie psychosociale de l’Université de Mc Gill, Canada) évoque l’importance d’une communication personnalisée pour répondre aux besoins du patient. L’étude menée dans le cadre de son doctorat a révélé que les patients sont souvent insatisfaits de l’information reçue concernant leur diagnostic. Certains publics, comme les jeunes adultes ou les personnes âgées, ont des attentes d’informations spécifiques pour répondre à leurs besoins. Une notion essentielle pour informer au mieux le patient, afin qu’il se sente plus compétent pour bien gérer sa maladie.

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